Vu l'immobilisme de la tutelle, le karaté tunisien est bloqué par une crise qui n'a que trop duré Dans le souci d'aplanir les conflits qui déchirent certaines fédérations sportives, le département de tutelle a cru bon d'entreprendre une série d'actions tout à fait salutaires pour le mouvement sportif tunisien. Malheureusement, rien n'y fit. Les fédérations sportives nationales font actuellement la loi, alors que le ministre donne l'impression de bouger. Pourtant, la situation au sein de la Fédération tunisienne de karaté n'a pas été abordée depuis des mois, alors que cinq démissions ont été enregistrées au sein de l'exécutif. Histoire de gagner du temps sans faire de vagues? Nous sommes vraiment déçus de l'indifférence totale de la tutelle qui n'a pas encore trouvé de solutions pour voir plus clair dans la situation actuelle de notre karaté. Nous sommes fort étonnés du silence troublant des responsables de notre sport tels que Hédi Abdeljawad et ali abbès. Il est à souligner que depuis la démission de cinq membres, dont le trésorier, la situation de notre karaté est bloquée. On s'étonne de l'immobilisme de la tutelle face au trésorier de la FTK qui a refusé de signer des chèques pour permettre aux équipes nationales de se déplacer au Brésil et en France. Le ministre doit trouver le temps de trancher face à cette situation catastrophique. Il n'a cessé de sillonner la Tunisie, l'heure est arrivée de trouver des solutions pour la crédibilité de notre karaté. Face à cette situation d'illégalité indiscutable, la tutelle devra organiser, dans les meilleurs délais, une assemblée générale élective. A notre humble avis, la sortie de crise doit nécessairement passer par des élections qui n'excluent personne, car tout bénévole est le bienvenu dans la discipline. A condition d'avoir une connaissance suffisante de celle-ci.