Revigorés par leur victoire sur l'OGC Nice, les coéquipiers de l'international tunisien de Bordeaux, Fahid Ben Khalfallah sont déterminés à réaliser une belle opération dimanche à Lyon pour le compte de la 22ème journée de la Ligue 1. « On est plus serein après un match comme celui-là, a déclaré le milieu offensif des Girondins en conférence de presse. Mais il ne faut croire que cela a tout changé. Nous n'étions pas en crise. Les résultats nous embêtaient mais nous ne nous sentions pas les plus nuls du monde. C'est bien beau de faire ce genre de match et de performance, mais il faut confirmer. Si on arrive à jouer une partie solide à Gerland, cela va vraiment nous lancer. Nous avons la chance de pouvoir effacer en un match nos difficultés de l'automne. On ne va pas à Lyon habités par quelque excès de confiance que ce soit, en se disant que l'on est les meilleurs du monde. Mais il faut se déplacer en étant ambitieux. » C'est en ces termes que Ben Khalfallah s'est confié au site Sport 360. Ben Khalfallah confiant pour la Tunisie. Lors d'un point de presse relayé par Yahoo ! Sport, le tunisien Fahid Ben Khalfallah revient sur le silence des politiques français devant ce qui s'est passé en Tunisie et ce qui se passe actuellement en Egypte."J'ai été déçu par les politiques français qui n'ont pas parlé. C'est peut-être (la Tunisie) le pays le plus ami avec la France mais personne n'a jamais parlé, personne n'a noté que c'était une dictature" . A-t-il exprimé lors du point de presse. Et de rajouter : "Ce qui est malheureux c'est que les politiques en parlent maintenant. Cela fait 23 ans que ça dure et jamais personne n'a osé en parler". Ici, il n'y a qu'Alliot-Marie qui en a parlé. Elle en a bien parlé (sourires). C'est dommage qu'elle n'ait pas eu la même réflexion pour l'Egypte". Concernant l'annulation de la joute amicale prévue le 9 février à Alger entre les Fennecs et les Aigles de Carthage ainsi que les bouleversements qui s'opèrent dans les clubs tunisiens, Ben Khalfallah dira que même l'Algérie vit une période difficile. "Ce n'est surtout pas évident pour le championnat local, comme il y a pas mal de présidents qui étaient dans les magouilles. On parle de l'Espérance (Tunis) et on voit que les présidents n'étaient pas mal avec Ben Ali, a-t-il déclaré. Après, on sait comment cela peut se passer: quelques magouilles, quelques billets sous le bureau, ça va vite".