Le professeur en droit constitutionnel, Kais Saied, a affirmé que l'assassinat de Mohamed Brahmi, coordinateur général du Courant populaire, vise à déstabiliser la sécurité de la Tunisie comme c'était le cas dans plusieurs pays arabes. Intervenant vendredi 26 juillet 2013 sur Express FM, Kais Saied a appelé les Tunisiens à ne pas tomber dans le piège, à faire preuve de maturité et à éviter de s'entretuer. L'expert a tiré à boulets rouges sur la Troïka et l'opposition, soulignant qu'elles n'ont rien apporté à la communauté nationale : « Les acteurs politiques n'ont pas compris la nature de la période de transition. Ils l'ont exploitée pour se servir et non pour servir. La Révolution a été faite, sans aucun encadrement de quiconque, pour des fins d'emploi, de dignité et de liberté ».