Voilà une drôle d'histoire, quoique les histoires drôles ne courent plus les rues, actuellement en Tunisie. Les milieux sportifs bizertins sont étonnés et dubitatifs à propos des accusations de corruption portés contre des responsables cabistes par le Club sportif sfaxien (CSS). Naceur Bédoui, président de la section football du CSS, a indiqué à Investir En Tunisie que les responsables du CAB les auraient approchés pendant la mi-temps de la rencontre de mercredi 19 septembre 2012 (2-2) pour leur proposer de « lâcher la partie moyennant une prime conséquente ». Refus des Sfaxiens qui ont fait remarquer que déjà, la veille du match, les cabistes auraient tenté le coup en proposant de payer la note d'hôtel. M. Bédoui n'a pas tardé un instant à dénoncer la tentative sur les ondes des radios et des chaînes TV. Les cabistes auraient réagi en niant tout en bloc. Une affaire vite saisie par le bureau fédéral de la FTF qui a convoqué, pour les interroger, Naceur Bédoui et le vice-président du CAB, Amir Yaacoub. Rappelons que le CAB joue cette année pour le titre et qu'une défaite ou un nul contre le CSS l'auraient éloigné de la consécration qu'il dispute à l'EST, son seul concurrent. Le CSS quant à lui n'était pas prêt à la concession car il tenait à conquérir une 3ème place, synonyme de participation à l'épreuve continentale de la CAF. Le CAB n'avait pas besoin de cette histoire et si cela s'avérait juste, les conséquences pourraient être lourdes.