Ridha Belhaj, porte-parole du mouvement Nidaa Tounès, parti de Béji Caïd Essebsi, rompt le silence : « Je vois les signes d'une nouvelle Révolution, à cause notamment de l'absence d'un consensus national ». Dans une déclaration au quotidien « Al Maghreb », il a précisé que rien n'a changé depuis le déclanchement de la Révolution du Jasmin : « Le peuple est en colère, chaque jour il rencontre les mêmes problèmes : le chômage, la cherté de la vie, l'absence de solutions pour le développement des régions intérieures, la division de la société civile...outre les promesses non tenues du gouvernement Jebali ». Tout cela a été aggravé avec le retour des pratiques de la dictature : l'attaque des manifestants pacifiques, le harcèlement des journalistes…: « Je ne peux plus écarter la possibilité d'une deuxième Révolution ».