M. Béji Caïd Essebsi, ancien Premier ministre de la période transitoire, a répondu à M. Moncef Ben Salem, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce dernier avait reproché à M. Caïd Essebsi d'avoir procédé à des nominations exagérées et d'avoir laissé derrière lui des bombes explosives et un lourd héritage qu'il est difficile de gérer. Invité par Shems FM, M. Caïd Essebsi reconnait que le bilan de son exercice renferme des aspects négatifs et des côtés positifs, tant il est vrai que tout le monde est susceptible de se tromper. Mais, il trouve que M. Ben Salem n'avait pas compris le contenu de sa déclaration, ce qui est grave de la part d'une personne responsable de l'avenir des jeunes générations. Au lieu de s'en prendre aux journalistes et à l'opposition, a ajouté M. Béji Caïd Essebsi, M. Ben Salem aurait mieux fait de résoudre les problèmes relatifs aux universités, dont la faculté des lettres de la Manouba, perturbée par un sit-in de plusieurs mois. Le Premier ministre démissionnaire a souhaité tout le succès à l'actuel gouvernement. Il a précisé que la précédente formation gouvernementale a fait la moitié du chemin de la transition démocratique. Il a formé le souhait que le gouvernement Jebali réussisse l'autre moitié pour asseoir les fondements du processus démocratique et organiser les prochaines élections qui sont plus importantes que celles du 23 octobre 2012, d'une façon transparente, plurielle auxquelles tous les Tunisiens participeront.