Au cours d'une cérémonie organisée au siège du ministère de la Planification et de la Coopération Internationale, la BAD et le ministère de tutelle ont signé lundi 19 septembre 2011, deux accords de prêt destinés à financer la réalisation des projets d'autoroute Gabes-Medenine-Rasjdir et une ligne de crédit aux PME. Le projet porte sur l'aménagement de 195km de route en 2*2 voies entre Gabes et Ras Jdir. La réalisation de cette opération permettra de créer 2000 emplois directs dans la phase de construction et 160 pendant l'exploitation. En outre, un très grand nombre d'emplois indirects seront induits par le présent projet. A titre d'exemple, on estime que la construction de la liaison autoroutière faciliterait à moyen terme la création d'environ 30 000 emplois dans le seul secteur touristique (selon la BAD). M. Gilbert Mbesherubusa, directeur du département infrastructure relatif à la banque a signalé que le projet vise l'amélioration de la circulation des biens et des personnes entre Gabes et la frontière tuniso-libyenne, et assurera une meilleure accessibilité aux principaux pôles de développent situés dans le sud-est du pays. Le projet permettra ainsi, d'améliorer le taux d'équipement en infrastructures et contribuera au désenclavement des localités reculées de la région. Il valorisa le potentiel économique de la région et contribuera à l'amélioration des conditions de vie des populations des gouvernorats de Gabés, Medenine, et Tatawine par les effets d'entraînement escomptés des activités agropastorales, industrielles, touristiques et artisanales de la région. De son côté M.Abdelhamid Triki, ministre de la Planification et la Coopération internationale a rappelé que la BAD était la première institution à venir en aide à la Tunisie, ce qui a été concrétisé dans les faits par des engagements au titre de l'année 2011 avoisinant 1 milliard USD. Le ministre a ainsi expliqué que la ligne de crédit a été conçue pour appuyer les PME tunisiennes en allégeant les contraintes financières rencontrées dans la transition. Ce soutien est à même de les aider à répondre leur rythme d'activités et par conséquent à préserver les emplois déjà existants, voire créer davantage d'emplois et participer à la résorption du chômage. A rappeler que les montants des projets sont respectivement de 268 millions et 72 millions de dinars.