INFOTUNISIE-Un article publié par le groupe britannique « Oxford Business group », intitulé « La Tunisie, Une Economie sur la Bonne voie »,en date du 26 février courant, met en lumière la situation de l'économie tunisienne dans un contexte de ralentissement mondial qui a frappé les plus grands marchés. L'article fait état de bons paramètres macroéconomiques pour la fin de 2009, dus essentiellement à trois éléments fondamentaux, à savoir l'augmentation des IDE (Investissement Etrangers Directs), la poursuite de la privatisation et de la stratégie de diversification ainsi que le financement international. Le cabinet d'intelligence économique Londonien Oxford business Group, spécialisé dans l'évaluation des économies émergentes, relève que malgré la relation étroite entre l'économie tunisienne et les marchés européens touchés par la crise mondiale, la Tunisie a enregistré un taux de croissance de 3.1% contrairement à plusieurs économies européennes qui ,souligne l'article, ont connu une croissance « nulle ». Attirant au pays 2.38 milliard de Dinar (1.26 milliard d'euro), les investissements étrangers directs ont consolidé la résistance du pays à la crise surtout qu'elles sont doublées par le programme de restructuration mis en place depuis 1995 et qui vise l'amélioration de la productivité et des résultats commerciaux. C'est dans ce sens que le même article met en exergue le rôle positif qu'ont joué les aides publiques qui ont donné lieu à des investissements de l'ordre de 5.2 milliard de dinar (2.7 milliard d'euro),permettant par la même d'aider quelques 4500 sociétés. Cette assistance, précise l'article « a, d'une part, mené à une multiplication des techniques de gestion plus professionnelle, qui ont eu un effet sur l'économie dans son ensemble, et, d'autre part, préparé, par le biais d'une augmentation de leur compétitivité en 2009, un grand nombre d'entreprises au ralentissement de la croissance économique ». En s'ouvrant sur les marchés extérieurs, la Tunisie cherche à diversifier ses coopérations économiques avec des marchés comme l'Afrique Sub-saharienne, le golfe et l'Asie. Une diversification qui « augmentera la résistance du pays aux chocs économiques à venir ».Quant à l'accès à la zone euro, l'attitude des entreprises tunisiennes, se distingue par une recherche de la valeur ajoutée et un éloignement de la « simple compétitivité des prix ». La poursuite du programme de privatisation est retenu par l'article comme un élément qui attirera d'avantage d'investissements dans l'économie tunisienne, surtout que le programme est appelé en 2010 à se diversifier en touchant plusieurs secteurs tel que, les entreprises agricoles, les services et le transport… La réussite de la Tunisie à baisser son taux d'inflation de 5% en 2008 à 3.7 en 2009 est également un élément avancé par le groupe londonien pour appuyer « la bonne voie » empruntée par le pays, avant de conclure que la Tunisie a montré « qu'elle était préparée à tirer profit de la confiance retrouvée en son économie » tout en soulignant que «les résultats économiques du pays de 2010 dépendront tout de même du redressement des économies européennes».