« Trois mois après la suspension du mouvement des jeunes médecins en partant du principe de confiance mutuelle envers les autorités ministérielles et académiques et de responsabilité envers nos patients, force est de constater que ces autorités ont failli à une partie de leurs engagements » a affirmé, ce samedi 16 juin 2018, l'Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM). L'OTJM a tenu à rappeler, dans un communiqué rendu public, qu'il incombe au ministre de la Santé et aux doyens des facultés de médecine de respecter leurs engagements officiels et écrits, notamment sur la possibilité de choix entre l'actuelle et la nouvelle réforme pour tous les étudiants inscrits actuellement en médecine, les modalités de démission et de réinscription au concours de résidanat, le service civil et l'égalité pour les médecins de nationalité non-tunisienne.
Tout manquement à ces engagements engendrera forcément une rupture définitive « des vestiges de confiance envers ces autorités académiques et ministérielles », et « une conduite différente lors des prochains mouvements des jeunes médecins » a précisé l'OTJM.