Les animosités contre les journalistes ont été présentes aujourd'hui lors de la réunion de l'Accord de Carthage, en ce vendredi 25 mai 2018. Dans sa guerre acharnée contre le chef du gouvernement Youssef Chahed, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, s'est dit lui-aussi victime d'une campagne orchestrée contre lui par certains médias. Des médias qu'il accuse, sans détour, d'être « aux services de la Kasbah ». Les médias et journalistes visés par les propos du fils de Béji Caïd Essebsi ne sont autres que Mosaïque Fm mais aussi Shems Fm qui a invité Sabrine Goubantini et Lazhar Akremi ayant tous les deux tenu des propos virulents contre HCE. HCE a aussi cité le journal Kapitalis, les journalistes Jamel Arfaoui (Tunisie Telegraph), Raouf Khalfallah (Akher Khabar), Hafedh Ghribi (Assabah), Zyed Krichen (Le Maghreb), Boubaker Ben Akecha (Mosaïque Fm et Attessia) et également Nizar Bahloul (Business News).
Si les critiques ont fusé de toutes parts contre Hafedh Caïd Essebsi depuis plusieurs semaines, elles n'ont pas seulement émané des médias de la place. La classe politique tunisienne a aussi viruleusement critiqué l'obstination aveugle affichée par HCE pour mettre à terre Youssef Chahed. De quoi faire revivre d'anciens réflexes, finalement pas très bien enfouis...