La présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jeribi, a indiqué, dans une communication téléphonique aujourd'hui mardi 7 juin 2016 avec radio Jawhara Fm, que le petit écolier Haythem, élève dans une école d'une zone reculée dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, âgé de 7 ans seulement, souffre d'une situation sanitaire et psychologique des plus difficiles. En effet, précise Mme Jeribi, le petit enfant a définitivement perdu la vue après avoir été violenté par une de ses institutrices et suite à une absence de traitement efficace au vu des conditions matérielles de sa famille. Et d'ajouter que les politiciens et les hommes d'affaires n'ont accordé aucun intérêt au cas de cet enfant et de sa famille. La présidente de l'UNFT estime que l'intervention tardive a été pour quelque chose dans l'état où se trouve le petit Haythem dont la mère subit trop de pressions de la part de l'institutrice qui veut la persuader de retirer sa plainte.
On rappellera que l'enseignante en question, qui se trouve être une remplaçante, a été licenciée suite à cet incident et que son dossier est actuellement entre les mains de la justice. Le syndicat a violemment contesté ce licenciement estimant que cette agression a été « exagérée », qu'il s'agit d'un « cas isolé » et que l'état de l'enfant n'est pas préoccupant.