Des contrevérités, pour ne pas dire mensonges, sont proférées par Azed Badi dans une interview accordée à notre confrère Hassen Fathalli du quotidien Le Maghreb paru aujourd'hui 10 octobre 2014. Dans cette interview, Azed Badi déclare que l'on est désormais habitué aux masses mobilisées pour accueillir des personnalités politiques afin de convaincre le peuple de leur popularité. C'est ce qui est arrivé avec Mondher Zenaïdi et c'est une comédie ratée, d'après lui, puisque le prix est connu à l'avance et ne dépasse pas les 30 dinars par personne. Celui qu'on accuse d'être un ancien RCDiste, semble s'y connaitre en matière de prix. La deuxième contrevérité proférée par le député néo-révolutionnaire était une réponse à une question posée par le journaliste à propos de l'article publié par Business News lundi dernier et relatif à la maison louée par Abderraouf Ayadi et de laquelle il a été éjecté pour défaut de paiement de loyers. D'après Azed Badi, ceci est une rumeur. Il se contredit et se piège cependant de suite en donnant les détails de ce qu'il a appelé simple rumeur. D'après lui, la maison en question est louée par le parti, mais la propriétaire a voulu que le bail soit au nom de Abderraouf Ayadi. D'après lui l'affaire est close. Azed Badi ose donc qualifier de rumeur une décision de justice, documentée et dont nous avons publié les fac-similés. Et la décision de justice concerne M. Ayadi et non le parti Wafa. Sans se rendre compte, Azed Badi déclare à son intervieweur que la maison en question a été louée à Wafa, mais que le bail a été signé au nom de Abderraouf Ayadi. Un fait qui ne blanchit pas le dirigeant du parti auquel appartient M. Badi, mais qui laisse planer la suspicion quant à la confusion entre le personnel et le public et quant aux visées financières se cachant derrière ce type d'écarts à la règle. Dans cette même interview, Azed Badi s'attaque comme d'habitude à l'ensemble des partis RCDistes alimentant ainsi un message de haine et de division, totalement contraire à l'article 56 du code électoral et sanctionné de six mois à un an de prison par l'article 159 du code électoral. A noter que ledit parti n'en est pas à sa première infraction dans ce sens. En effet, dans notre édition d'hier, nous avons relevé la présence du drapeau tunisien sur les affiches de Wafa en France, ce qui est strictement interdit par la loi. La campagne pour les législatives du mouvement Wafa serait-elle basée sur le mensonge et la fraude ? R.B.H. A lire également : La liste du mouvement Wafa pour la France enfreint la Loi électorale