Décrypter la sous-performance de la croissance économique de l'Allemagne    Météo : Temps peu nuageux et températures en légère hausse    Syrie: Un raid israélien cible Maher El-Assad, le frère de Bachar El-Assad    Météo : Ciel peu nuageux sur la plupart des régions    Justice sociale et droits fondamentaux : Le programme de Kaïs Saïed dévoilé à La Manouba    Hassan Nasrallah, Kaïs Saïed, loi électorale… Les 5 infos du week-end    Tunisie – Fernana : Mort d'un enfant tombé dans une meule de foin en feu    Les Tunisiens À l'étranger et l'élection présidentielle: Les difficultés de déplacement prises en considération    Forum Türkiye-Tunisie : quand l'économie renforce les liens politiques et ouvre de nouvelles perspectives d'investissement    Assassinat de Nasrallah : Un espion iranien aurait fourni les informations à Israël    Le fils de Kadhafi tué lors des raids israéliens sur Beyrouth ?    Rapatriement des Tunisiens : Un vol d'urgence face à l'aggravation de la crise au Liban ce mardi    Consulat de Tunisie à Lyon: Avis aux citoyens à l'approche des présidentielles    Côte d'Ivoire : les engagements de la BM estimés à environ 5 milliards de dollars    Maggie Smith, l'incontournable icône de Harry Potter, n'est plus    Vol spécial pour rapatrier 260 Tunisiens résidant au Liban    Rached Khiari condamné à six mois de prison    Nabeul: Réception du matériel électoral [Vidéo]    Le genou fatal de Farès Ziam : une victoire mémorable à l'UFC Paris 3.    Adieu à Mohamed El Fekih, le bâtisseur de l'industrie pharmaceutique en Tunisie    Mohamed Ali Nafti reçu par Antonio Guterres    Ultra Mirage El Djerid UMED100 : une tempête de sable force l'arrêt de la course et une évacuation héroïque    L'Ansi met en garde contre le phishing    ASG: Capables d'un grand exploit    Tunisie: Kais Saïed réitère la solidarité totale de la Tunisie avec la République libanaise    EST: Une Espérance bien nantie !    Météo de ce dimanche    ST: Frapper un grand coup    Mes Humeurs: Lecture d'automne 2    Chroniques de la Byrsa: Pluies rédemptrices    De Borj El Khadhra à Bab El Khadhra    Pourquoi: David contre Goliath    Pour une stratégie concertée contre le gaspillage alimentaire    Mort d'un grand leader: Hassan Nasrallah, le martyr, le symbole    Rencontre avec Lisette Lombé, élue «poète nationale belge de l'année»: Populariser la poésie par le slam    Gafsa s'invite à la galerie TGM, du 3 au 17 octobre 2024: Mains d'or et fils d'histoire    Top 10 villes où vivent les millionnaires ?    La Fifa sévit contre Emiliano Martinez : l'Argentine sans son gardien vedette en octobre    Rage : 140 mille chiens et quarante mille chats vaccinés    Mort de Hassan Nasrallah : un choc pour le Liban et la région    85 bombes pour éliminer Nasrallah : Vers un nouveau tournant au Moyen-Orient ?    Séisme en Turquie : 865 ans de prison pour l'entrepreneur d'un immeuble effondré    Supercoupe d'Afrique : vainqueur aux tirs au but, le Zamalek remporte sa 5e couronne (vidéos)    Après 14 ans d'absence, Le prince du Raï Faudel revient en Tunisie    Maggie Smith, actrice inoubliable d'Harry Potter n'est plus    Une initiative pour un tourisme durable en Tunisie, lancement aujourd'hui du Projet TANIT    Célébration à Hammamet du Cinquantenaire du décès de George Sebastian    US Monastir vs Etoile du Sahel : où regarder le match de ligue 1 du jeudi 26 septembre 2024?    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Slim Riahi critique Ennahdha, Nidaa, Marzouki et les technocrates et annonce une surprise pour le prochain scrutin
Publié dans Business News le 21 - 09 - 2014

Lors de son passage, ce soir du dimanche 21 septembre 2014 à l'émission « A celui qui ose, seulement » de Samir El Wafi sur Ettounsiya, Slim Rahi a traité de plusieurs questions en relation avec les élections de 2011 et celles à avenir.
Le président de l'UPL a évoqué ses chances aux prochaines élections, il assure qu'elles sont sérieuses et meilleures que lors du scrutin passé au cours duquel les considérations passionnelles l'emportaient sur les données objectives. « Les Tunisiens voulaient surtout remplacer le pouvoir déchu », a-t-il précisé. Slim Riahi a, par ailleurs, indiqué que l'on tend à vouloir diviser la scène politique tunisienne en deux : Ennahdha et Nidaa. « D'ailleurs, tout le monde semble faire une fixation sur la bipolarisation entre les deux partis, mais les résultats des élections d'octobre étonneront l'opinion publique », a-t-il précisé en substance.
L'homme politique n'a pas manqué d'épingler ce qu'on appelle les deux plus grands partis politiques. Pour lui, Nidaa Tounes est un parti qui se base sur la tentation de faire peur aux Tunisiens. M.Riahi, ajoute que le parti de Béji Caïd Essebsi tient sa force des sondages et des médias et avance que même Taïeb Baccouche, un de ses leaders l'avait qualifié de « parti jetable » ne visant que l'arrivée au pouvoir. Quant à Ennahdha, Slim Riahi la considère comme un parti plus moderniste qu'El Massar et loin d'être un parti islamiste. Il estime, en revanche, que le parti de Rached Ghannouchi passe par l'une des pires étapes de son parcours, qu'il n'a pas de dirigeants compétents sur lesquels il peut compter et qu'il a échoué dans son passage par le pouvoir.
Slim Riahi a aussi critiqué sévèrement Moncef Marzouki, le CPR et les partis qui en découlent. Il a rappelé deux « fautes graves » du président de la République : la première a eu lieu quand celui-ci a permis l'extradition de Baghdedi Mahmoudi, « une faute qu'il faudra 10 ans pour corriger, en tenant compte de la difficulté de rétablir le climat de confiance avec la Libye, un dossier que je maîtrise très bien », a-t-il indiqué. Slim Riahi rappelle aussi les propos de Moncef Marzouki quand, à la suite de la visite du président gabonais en Tunisie, il a invité les jeunes tunisiens à partir travailler en Afrique, sans avoir pris la peine de vérifier des détails relatifs à une telle initiative, selon ses dires.
Slim Riahi n'a pas manqué d'épingler, en outre, le gouvernement actuel en ironisant sur la dernière conférence « Investir en Tunisie » qui ne servira à rien car, selon lui, les hommes d'affaires qui viendraient investir en Tunisie ne trouveront aucun vis-à-vis susceptible de discuter avec lui. « Le gouvernement de technocrate ne fait qu'emprunter pour dépenser ! », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Slim Riahi est revenu sur la fameuse rencontre entre Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi à Paris.
M. Riahi indique qu'au vu de « la situation explosive annonciatrice d'une guerre civile suite à l'assassinat du martyr Mohamed Brahmi », il avait eu l'idée de faire calmer la tension en arrangeant une rencontre entre les leaders des partis de Nidaa et d'Ennahdha. C'est ainsi « que j'ai été voir M. Ghannouchi à deux reprises dans son bureau. Puis, j'ai vu ses hommes, parmi les faucons et les colombes de son parti avant de voir M. Caïd Essebsi ».
« Or, ce dernier refusa l'idée au départ, ce qui nous a amené le cheikh et moi de lui proposer de prendre la présidence de la République en remplacement de Moncef Marzouki et de finir son mandat jusqu'aux prochaines élections », précise M. Riahi avant d'ajouter que cette idée a contribué à l'amadouer et à discuter du principe de la rencontre.
Puis il y a eu les appels lancés par les deux leaders, à travers la chaîne de Nessma TV pour le dialogue. « Ici, je dois révéler qu'à deux reprises, des rendez-vous étaient arrangés pour que la rencontre ait lieu chez moi, mais qu'à chaque fois elle a été reportée. Et c'est finalement à Paris qu'elle s'est déroulée dans les circonstances que tout le monde sait déjà.
Slim Riahi a précisé, toutefois, que le voyage à Paris de M. Ghannouchi n'a pas été effectué dans son avion privé et que l'entretien avait duré près de trois heures permettant de désamorcer la crise et d'aboutir au dialogue national.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.