Mongi Khadhraoui, Secrétaire général du Syndicat national des Journalistes tunisiens, est revenu en début de soirée, aujourd'hui 29 juin, sur l'interview diffusée ce soir sur la première chaîne nationale et sur certaines chaînes privées. S'exprimant en son nom propre, M.Khadhraoui a précisé que la direction de la chaîne Watanyia et certaines chaînes, ne disposant pas d'agrément légal, ont été informées par la présidence de la République "que Moncef Marzouki, président provisoire et en sa qualité d'intellectuel aurait effectué une sorte de rencontre-débat concurrentielle avec l'éminent constitutionnaliste Iyadh Ben Achour. Les chaînes concernées ont pu se rendre compte de la réelle nature de l'entrevue bien avant sa diffusion. Cela ne les a pas empêché de la diffuser pour autant. Il s'agit, selon Mongi khdhraoui, d'une interview journalistique menée par Ben Achour qui mange désormais à toutes les tables et qui a accepté un rôle perverti en accord avec la présidence, abusant ainsi des droits des journalistes et contribuant à les marginaliser davantage."