Le mouvement Ennahdha a publié un communiqué, ce mercredi 10 avril 2013, dans lequel il a exprimé son étonnement de la publication par l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) et d'une «façon unilatérale», en adoptant une position partiale et non objective de ce qui s'est passé le 4 décembre 2012 à la Place Mohamed Ali. Ainsi, dans ce communiqué, le parti a rappelé qu'une commission mixte a été créée, composée de membres du gouvernement, de ceux de l'UGTT et de personnalités nationales, et qu'elle a commencé son enquête. Mais, l'UGTT a précipité l'annonce des résultats de l'enquête, tout en accusant certaines parties, dont Ennahdha, d'avoir utilisé la violence, affirme le parti. Ainsi, et puisqu'il a été directement impliqué par l'UGTT dans cette affaire, le mouvement a tenu à exprimer son refus de ces fausses accusations, soulignant que les vidéos visionnées par la commission ne l'implique pas, mais confirme que certains de ses militants, se trouvant sur place, essayaient d'appeler au calme, toujours selon le communiqué. Selon lui, la précipitation dans l'annonce des résultats est un prétexte pour une éventuelle escalade des mouvements sociaux et à des grèves qui nuisent aux intérêts des citoyens et de l'économie nationale. Ennahdha a noté, toujours dans ce document, son engagement pour que l'UGTT reste une organisation nationale qui veille sur les intérêts des travailleurs et qu'il ne soit pas une arme entre les mains de certaines parties politiques qui utilisent les syndicats au profit de leurs agendas politiques. Rappelons que les conclusions de ce rapports ont été approuvées par tous les membres de l'UGTT ainsi que les indépendant ayant pris part à cette enquête notamment le très respecté juge au tribunal administratif Ahmed Souab et que seuls les membres du gouvernement restent campés sur leur position.