L'ancien membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Sami Ben Slama a considéré que l'instance n'était pas habilitée à interpréter les décisions du tribunal administratif. Dans une publication Facebook du 29 août 2024, Sami Ben Slama a affirmé que l'Isie n'avait pas d'autres choix que d'appliquer les décisions du tribunal administratif. « L'instance chargée des élections n'a pas d'avis, de pouvoir ou même la possibilité d'interpréter les décisions du tribunal administratif... Elle doit les appliquer et se taire... », a-t-il écrit.
Sami Ben Slama a publié ce texte peu après une déclaration du président de l'Isie, Farouk Bouasker affirmant que celle-ci se prononcera au sujet de la liste finale des candidats à la présidence après avoir consulté l'argumentaire ayant abouti à la réintégration de certains candidats et les sanctions pénales les ciblant si elles existaient. D'un autre côté, Mohamed Tlili Mansri, porte-parole de l'Isie, avait assuré dans une déclaration du 26 août 2024, que les verdicts émis dans les appels déposés par les prétendants à la présidentielle contre les décisions de rejet de recours émis par le Tribunal administratif seront définitifs, et ne pourront faire l'objet d'aucune forme de recours.