Le membre du bureau politique du Parti destourien libre (PDL) et membre du comité de défense d'Abir Moussi, Karim Krifa, est revenu, dimanche 10 mars 2024, lors de son intervention sur Express Fm, sur les circonstances de l'arrestation de la présidente du parti, Abir Moussi, depuis le mois d'octobre dernier ainsi que sur l'élection présidentielle. Karim Krifa a souligné que le processus d'arrestation a été entaché de nombreuses violations procédurales, assurant que le comité de défense avait déposé une plainte pour falsification. Il a indiqué qu'Abir Moussi avait été incarcérée en vertu de l'article 72 du Code pénal avant que la décision ne soit annulée. Par ailleurs, Karim a souligné l'importance cruciale de l'élection présidentielle, déclarant : "Tenant compte des pouvoirs accordés au chef de l'Etat, l'élection présidentielle est très importante, et sa valeur ne peut être comparée à celle des autres élections."
Dans le même contexte, il a affirmé qu'il n'y avait eu aucun contact avec l'ancien ministre Mondher Zenaidi, affirmant : "Nous n'avons enregistré aucun soutien de sa part envers Abir Moussi et il n'a pas commenté les attaques dont elle a été victime. Si son objectif était de diviser les voix du Parti destourien libre, cela n'est pas possible". Concernant la déclaration d'Ayachi Hammami sur la présentation d'un seul candidat à l'élection présidentielle, Karim Krifa a déclaré : "Il est préférable que chaque courant politique présente un candidat sans disperser les voix. Les alliances autour d'une seule personne se forment généralement au second tour des élections." Il a ajouté : "Abir Moussi a pris des mesures concrètes pour présenter sa candidature à la présidentielle et a exprimé son intention de se présenter. Le PDL ne soutiendra aucun candidat à l'exception de Mme Moussi. De plus, les accords sur une personne spécifique pour diriger l'Etat interviennent généralement au second tour." Il a poursuivi en disant : "Nous ne sommes pas concernés par les accords au premier tour, les accords se font au second tour, et chaque personne qui remplit les conditions a le droit de se présenter au premier tour." Il a souligné l'importance de l'égalité des chances rappelant qu'Abir Moussi est en prison. Il a affirmé que l'instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) doit respecter les lois et garantir des chances égales à tous les candidats, notant qu'Abir Moussi devrait également avoir le droit de mener sa campagne électorale comme tous les autres candidats.