Le secrétaire général du parti « Âmal w Injaz » (travail et réalisation, ndlr), Abdellatif Mekki, a indiqué, jeudi 7 mars 2024, que la prochaine présidentielle pourrait être l'opportunité d'une sortie de la crise. « Le pays traverse une crise cela est indéniable et même Kaïs Saïed l'admet implicitement en citant dans son discours les complots, le monopole et la spéculation (…) Il a refusé le dialogue et une solution participative. Le calendrier électoral aurait du être issue d'un consensus afin que tout le monde y prenne part, mais aujourd'hui les élections doivent être une étape pour l'arbitrage du peuple. Il faut donc que des conditions soient respectées pour que les résultats soient légitimes (…) En garantissant ces conditions, si Kaïs Saïed remporte les élections il l'aurait fait au mérite et s'il perd, et il y a de grandes chances qu'il perde les élections, il aurait eu l'honneur d'avoir fait que cette étape soit réellement démocratique » a-t-il poursuivi. Abdellatif Mekki a souligné qu'en cas d'élections « intègres et transparentes », qui répondent aux conditions d'élections démocratiques et si l'opposition assume ses responsabilités et présente des candidatures sérieuses « il y a une grande probabilité que Kaïs Saïed perde l'élection », ajoutant que le bilan de Kaïs Saïed « ne le sert pas ».