A l'ouverture du 18e sommet de la Francophonie qui se tient à Djerba, le président de la République, Kaïs Saïed, a prononcé un discours soulignant que la Tunisie a respecté tous ses engagements et ses promesses et a fini par réussir l'organisation de cette édition en dépit de toutes les difficultés. « Notre volonté inébranlable avec l'appui de nos amis a fini par l'emporter. Nous voilà aujourd'hui réunis en Tunisie, à Djerba », a-t-il indiqué rappelant le thème sous lequel se tient ce sommet ; « la digitalisation, vecteur de développement et de solidarité dans l'espace francophone ». « (…) Le numérique n'a pas de sentiments. C'est à nous de rêver d'un monde meilleur pour l'humanité toute entière pour un développement universel fondé sur la justice et la liberté », a-t-il ajouté.
Notant qu'il n'a aucun complexe en lien avec les langues étrangères et que plusieurs sociologues et penseurs arabes ont porté la réflexion sur leur apport, le président de la République a, cependant, affirmé, à ses invités, que la langue arabe était « sa patrie ». Kaïs Saïed a conclu sur une note optimiste en citant un proverbe arménien : « Pour préparer un arbre de Noël, il faut trois choses, outre les ornements et l'arbre, la foi dans les beaux jours à venir ».