La présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi a assuré qu'elle défendra ses droits et ceux de son parti et de son pays jusqu'à son dernier souffle. En sit-in devant le ministère de l'Intérieur depuis samedi 15 octobre 2022, Abir Moussi a critiqué l'attitude des autorités tunisiennes à son égard et a évoqué l'interdiction d'avoir une chaise de la part des forces de l'ordre. « Mes armes sont la loi et la pensée illuminée... C'est ainsi que l'on traite une femme faisant partie de l'opposition, rejetant l'injustice et l'oppression et revendiquant le droit du peuple tunisien à une vie digne. Le calife m'a empêchée de simplement m'asseoir sur une chaise et d'exercer mon droit de manifester pacifiquement contre le processus de destruction de l'Etat », a-t-elle écrit dans une publication du 17 octobre 2022 accompagnée d'une photo d'elle par terre. Moussi a rappelé que le 17 octobre marquait l'ouverture du dépôt de candidature aux législatives du 17 décembre 2022 auprès de l'instance supérieure indépendante pour les élections. Elle a qualifié cette institution, ainsi que les élections d'illégitimes. La présidente du PDL a, aussi, rappelé que le prochain parlement n'aura aucun rôle et que les députés serviront uniquement de figurants. Abir Moussi a affirmé que de multiples crimes étaient commis devant le monde entier et dans un silence total de la part du système national et international des droits de l'Homme. « Nous reprendrons la Tunisie et la rendrons aux Tunisiens », a-t-elle ajouté.