L'agression des manifestants de la campagne nationale contre le référendum par les forces de l'ordre, ce vendredi 22 juillet 2022, à l'avenue Habib Bourguiba a suscité une vague d'indignation parmi plusieurs observateurs et personnalités de la scène nationale. Dans ce contexte, l'animateur et journaliste, Elyes Gharbi a indiqué que l'agression des journalistes et des citoyens et l'utilisation du gaz lacrymogène constituait un rendement honteux et misérable du pouvoir. Il a, également noté que le président du SNJT Mehdi Jlassi était blessé et recevait les soins nécessaires.
La journaliste et membre du bureau exécutif du syndicat, Faouia Ghiloufi a, également, dénoncé l'agression des journalistes, notamment, le président du SNJT, Mehdi Jlassi. La journaliste a condamné les pratiques du ministère de l'Intérieur, remettant en cause les propos du ministre Taoufik Charfeddine qui avait déjà fait part de son respect aux journalistes et à leur militantisme.
Le journaliste Fahem Boukadous a, pour sa part, condamné l'Etat policier ayant usé de la force envers un mouvement de protestation pacifique. « La même machine qui n'avait pas réussi à protéger le régime de Ben Ali, la Troïka et Mechichi, ne pourrait protéger aucun régime essayant de réprimer des attentes légitimes ». Le soutien du président de la République, et responsable de sa campagne électorale, Faouzi Daâs a dénoncé l'agression de Mehdi Jlassi « l'agression de Mehdi Jlassi, président du SNJT est une agression de la presse libre. C'est inacceptable et un fait à condamner. Nous construisons pour une société démocratique. Le jugement des agresseurs est un devoir ».