L'ancien député de Tahya Tounes, Ayachi Zammel, a annoncé, lundi 27 juin 2022, la création d'un nouveau mouvement politique composé de jeunes dirigeants et composantes de la société civile. Invité de Hatem Ben Amara dans la matinale de la Radio nationale, il a précisé que ce mouvement – baptisé « Azimoun » – incluait, également, des « seniors » tels que Mustapaha Touati, Abderrazek Derbali et le syndicaliste Abdelmajid Sahraoui. Ayachi Zammel a indiqué que les « seniors » du mouvement disposaient d'expérience pour encadrer les jeunes et « redonner à la politique son sens noble ». « Changer la réalité du pays ne peut se faire qu'avec la politique », a-t-il affirmé notant que son parti adopterait une nouvelle approche et pratiquerait la politique d'une façon différente. « La politique est extrêmement difficile. C'est une action de militantisme. Seul celui qui croit en son pays et en son avenir exerce la politique », a-t-il ajouté. Interpellé sur la position de « Azimoun » vis-à-vis du 25-Juillet, Ayachi Zammel a avancé que son parti s'opposait à l'autocratie instaurée par le président de la République dans le cadre de son entreprise juilletiste. « La situation actuelle est le fruit d'une politique qui préfère l'allégeance à la compétence », a-t-il indiqué soulignant que cette politique a continué après le 25-Juillet. Revenant sur le projet de la nouvelle constitution dont le contenu demeure méconnu de l'opinion publique, le politicien a fait savoir que son parti communiquerait sa position dès la publication de ce projet dans le Journal officiel de la République tunisienne. « Nous allons étudier ce projet et s'il apporte un plus et sert l'intérêt des Tunisiens, nous dirons oui », a-t-il ajouté en référence au référendum sur la nouvelle constitution prévu le 25 juillet.