Suite à des plaintes déposées en janvier 2013 par le groupe des 25 avocats qui se sont basés sur des documents présentés par la journaliste tunisienne Olfa Riahi, le ministère public du Tribunal de Tunis a décidé de traduire le dossier de Rafik Abdessalem devant le Pôle juridique, chargé des gros dossiers de corruption et de malversation. Selon l'article 96 du Codé Pénal l'ancien Ministre Tunisien des Affaires Etrangères est soupçonné d'extorsion et dilapidation de fonds publics, ainsi, on lui reproche également l'usage de fonds publics pour obtenir des intérêts pour son propre compte ou pour le compte d'autrui et d'avoir caché sa véritable identité (Rafik Bouchlaka) en présentant des documents officiels sous le nom de Rafik Abdessalem.