Le président intérimaire de la Chambre syndicale nationale des boulangers, Yahia Moussa, a expliqué que les dettes des boulangeries envers l'Etat, estimées à des dizaines de milliards de dinars, sont distinctes des fonds de subvention. Il a souligné que ces dettes sont principalement dues à l'écart entre le prix des ingrédients et le maintien du prix du pain. Selon lui, l'Etat doit aux 3700 boulangeries tunisiennes classées une somme estimée à 300 millions de dinars, représentant la différence entre les coûts d'ingrédients et le prix fixé du pain. Il a également noté que l'Etat n'a pas honoré ses dettes envers les boulangers depuis quinze mois consécutifs, couvrant toute l'année 2023 ainsi que les trois premiers mois de cette année.