Tweet Share TUNIS (TAP) - «Le 6e chapitre du rapport final de l'Instance nationale pour la réforme de l'information et de la communication (INRIC) est venu incriminer les journalistes et les fonctionnaires de l'Agence Tunisienne de la Communication Extérieure (ATCE) en leur imputant la totale responsabilité de la propagande pour l'ancien régime», estime le syndicat de base de l'Agence. Le syndicat de l'ATCE dénonce, également, ce rapport qui, dit-il, vient «mettre en cause la compétence des journalistes, des communicateurs, des techniciens, des informaticiens et du personnel administratif de l'agence et remettre en question leurs capacités à s'adapter aux exigences de la transition démocratique». Dans une déclaration rendue publique mercredi, le syndicat dément «l'engagement spontané et délibéré du personnel de l'agence à promouvoir l'image de l'ancien régime comme le souligne le rapport». «Ce rapport est dépourvu de tout critère d'objectivité, de crédibilité et de professionnalisme», estime le syndicat qui, rappelle-t-il, avait appelé au jugement des personnes impliquées dans les affaires de corruption. «Nous refusons que les journalistes et les fonctionnaires de l'Agence servent de bouc émissaire aux personnes impliquées dans la propagande pour l'ancien régime», ajoute le syndicat de base de l'ATCE. «L'INRIC aurait due interroger les fonctionnaires et les journalistes de l'ATCE en tant que témoins oculaires, dans la mesure où la situation de l'agence est différente de celles des autres médias», relève le syndicat. Tweet Share Précédent Suivant