Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse, a pris la décision de porter plainte suite à l'apparition d'affiches qu'il qualifie d'islamophobes dans sa ville. Ces affiches, placardées dans la soirée du 2 mai 2024, suggèrent que l'islam serait une religion qui incite à la violence et au terrorisme. L'élu socialiste a exprimé son indignation et son soutien à la communauté musulmane de sa commune sur les réseaux sociaux, affirmant que "cette dérive haineuse doit être stoppée." Contenu provocateur et trompeur Les affiches posent la question : « L'islam prône-t-il la paix ? », pour ensuite répondre par des versets du Coran tronqués ou incomplets, évoquant la lutte contre ceux "qui ne croient ni en Dieu ni au jour dernier […] parmi ceux qui ont reçu le Livre". Salim Mazni, directeur de cabinet du maire, précise que les affiches adoptent des traductions orientées et malveillantes des textes sacrés. Il a identifié trois types d'affiches : certains textes décrivent l'Islam comme contraire à la paix, d'autres comme anti-fraternité, et un troisième groupe prétend que l'islam encourage le terrorisme. Soutien institutionnel et critiques Malgré les critiques que Jean-François Debat a essuyées sur les réseaux sociaux pour sa prise de position, il a reçu le soutien du Conseil français des cultes musulmans (CFCM). Le CFCM a fermement condamné ces actes d'affichage sauvage et a renouvelé son soutien à toutes les initiatives visant à combattre la haine et la division au sein de la communauté. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!