Le Syndicat national des journalistes tunisiens a exigé, dans un communiqué publié vendredi, l'ouverture d'une enquête sur l'agression de la journaliste et rédactrice en chef de « Tanit Press », Chahrazade Akacha, et l'irruption dans le siège du journal « 30 minutes. La journaliste a confirmé avoir été la cible d'une agression physique et verbale de la part d'un chauffeur de taxi qui a accusé Chahrade Akacha de partialité envers l'opposition, indique le communiqué. Cette agression survient dans un contexte marqué par la recrudescence et la multiplication des agressions à l'égard des journalistes outre les campagnes de dénigrement lancées via les réseaux sociaux, les accusations et les menaces de reprise du sit-in de la télévision. Affichant son soutien aux journalistes, le bureau exécutif du SNJT a d'ores et déjà prévenu que le ministère de l'intérieur sera responsable de chaque agression ou danger pouvant atteindre les journalistes et ce en conséquence de son refus à mettre en application le chapitre 15 du décret 114 stipulant la protection des journalistes pendant l'exercice de leurs missions.