Des correctifs s'imposent dans l'ensemble stadiste Le Club Sfaxien aura attendu la 7ème et dernière journée de l'aller pour signer sa première victoire à domicile. Jusque là, faut-il le rappeler l'équipe « Noir et Blanc » a dû se contenter d'un résultat de parité sur la pelouse du M'hiri respectivement face à l'Etoile ( 2ème journée), le SG ( 4ème journée) et l'E.S.H.Sousse ( 5ème journée). Ces échecs ajoutés à une défaite essuyée la journée précédente à Gafsa ont altéré le classement du CSS et par là créé un climat de suspicion dans les milieux des supporters. Partant de ces considérations, la victoire obtenue aux dépens du Stade Tunisien a eu un goût particulier pour les Clubistes Sfaxiens, à tous les niveaux. A commencer notamment par l'entraîneur Krol qui s'est trouvé après cette série de contre performances dans une situation peu confortable même, si, à voir les choses de près, la responsabilité dans la dilapidation qui fut, à chaque fois derrière le gâchis en ratant de nombreuses occasions du but aussi faciles les unes que les autres. Ce n'est pas chèrement payé pour les Stadistes La formation sfaxienne alignée contre le Stade Tunisien comportait quatre notables changements par rapport à celle qui a négocié sa sortie face à El Gawafel de Gafsa. Dans les bois, elle a récupéré son premier gardien Rami Jéridi qui a terminé de purger une suspension de deux matches suite à son expulsion contre le S.Gabès. Sur le flanc gauche Krol a aligné Fateh Gharbi qui évoluait depuis le début de la saison dans l'axe de la défense aux côtés de Boulaâbi. Ce dernier en remplacement de Gharbi avait eu pour compagnon Amine Abbès dont c'est la première apparition officielle. Et, empressons nous de dire qu'il n'a pas démérité. Ce remue ménage fait suite à la décision du staff technique de mettre Ali Maâloul sur le banc. Il est reproché à ce joueur d'avoir perdu énormément de ses sensations et de n'être plus suffisamment concentré sur son sujet. Maâloul a pu néanmoins faire son entrée sur le terrain à la 64' en remplacement de Gharbi, lequel touché dans un choc avec un adversaire n'a pas été en mesure de poursuivre le match. Le 3ème changement a porté sur le milieu du terrain avec la titularisation de Ghazi Challouf en remplacement du Gabonais Ibrahima N'dong, suspendu. Enfin, l'attaque a vu la titularisation pour la 1ère fois aussi de l'attaquant Idrissa qui a remplacé Ben Youssef ( sorte de rappel à l'ordre de ce dernier lancé par Krol). En dépit de ce chambardement assez important qui a touché la totalité des compartiments de l'équipe, le CSS a fourni dans l'ensemble une probante prestation plus particulièrement en seconde mi-temps qu'il a littéralement dominée de bout en bout avec au final deux buts réussis par Khénissi ( 47') qui conforte ainsi sa place en tête du classement des meilleurs buteurs et du jeune Houssem Louati ( 75'). Une note qui aurait pu être plus lourde encore sans deux arrêts déterminants du gardien Jassem Khalloufi et le montant qui repoussa un beau tir de Louati des 30 mètres. Du pain sur la planche pour les deux entraîneurs Cette victoire est précieuse à deux titres. En plus des trois points obtenus qui ont permis à l'équipe sfaxienne de soigner son classement elle a par la même occasion redonné confiance au groupe. Elle a eu aussi pour effet bénéfique de détendre sensiblement l'ambiance générale dans les girons du club. Aussi, Krol et son assistant Hamadi Daou auront l'opportunité de travailler dans la sérénité en essayant de parer et de remédier aux carences déplorées dans le jeu de la défense et surtout le rendement de l'attaque. Quant au Stade Tunisien il faut dire que, dimanche, il avait affaire à plus fort que lui. L'ensemble du Bardo tel que nous l'avons vu à l'œuvre au M'hiri n'a pas manqué de détermination mais, à l'évidence, il a besoin actuellement de renforts. Entre deux et trois recrutements ciblés devant concerner notamment l'entre jeu et l'attaque. L'animation offensive et le rendement à l'attaque stadistes, à rectifier Les Stadistes n'ont pas été en effet performants dans la relance et l'animation offensive. Il leur faut un renfort à ce niveau. Seul Hamdi Mabrouk dans l'entrejeu stadiste à pu tirer son épingle du jeu. Marcel Kouassy, lui, a alterné le bon et le moins bon et fut remplacé à la 61' par Ben Amor qui n'a pas été d'un grand apport à son équipe. Tout comme Oussama Sellami, vieillissant et qui n'a plus ses sensations d'antan à l'image de ses exécutions ratées des balles arrêtés ( coups francs directs). Devant le ST ne possède pas des attaquants capables de faire mal à l'adversaire Oroc et Ben Salem, tout juste moyens ne sont pas en mesure d'apporter au ST l'efficacité offensive escomptée. La même remarque s'applique au remplaçant de Ben Salem, en l'occurrence Hassan Chaouachi dont le rendement fut, jusque là plutôt approximatif. L'équipe dirigeante stadiste aura donc, en profitant du mercato et de la trêve, de l'opportunité requise pour apporter à l'ensemble les correctifs qui s'imposent. La position du ST, 5ème avec 8 points n'est pas alarmante, loin de là. Il n'y a pas donc péril en la demeure et les stadistes, à tous les niveaux, doivent faire front uni autour de leur club pour qu'il retrouve la place qu'il mérite dans la hiérarchie du football tunisien.