De nombreux traitements commencent à manquer chez nos officines. C'est la nouvelle crainte qui guette de très nombreux malades depuis quelques semaines. Certaines officines soient actuellement à court de stock, vu que la demande est accrue en cette période hivernale, mais ceci ne veut pas dire que les produits de substitution n'existent pas «Depuis trois mois, nous nous heurtons à certaines difficultés dues à un problème d'importation mais aussi liées aussi aux industries locales qui trouvent des difficultés à se ravitailler en matières premières de l'étranger. Sans oubli er les mouvements sociaux suivis par des arrêts des chaînes de production. Depuis la fermeture des laboratoires Galpharma en août, 65 médicaments ont disparu de nos officines de pharmacies. Ce manque a été à l'origine d'un grand déséquilibre entre l'offre et la demande en matière de médicaments en Tunisie. Tout ceci, s'est répercuté sur l'approvisionnement des officines. D'où des ruptures des stocks qui ont un effet néfaste pour les patients » nous a précisé Rachad Garali Président du syndicat des pharmacies d'officine de Tunisie qui ajoute que les médicaments pour les maladies chroniques sont disponibles en quantités suffisantes dans les pharmacies. De même pour les médicaments vitaux, et ce, malgré la forte demande sur les médicaments similaires ». Kamel Idir, directeur général de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé a rassuré tous les tunisiens dans le site santé.tn « les produits vitaux existent, les médicaments de substitution existent et toutes les parties collaborent ensemble pour trouver des solutions le plus tôt possible. Nous sommes tenus dit-il par un engagement pour l'approvisionnement régulier du marché et bientôt toutes les pharmacies seront approvisionnées ». Cette pénurie n'est pas propre à la Tunisie. En France, le chiffre est préoccupant. Sur les 5300 médicaments commercialisé, entre 160 et 370 sont régulièrement absents des rayons des pharmacies. En cause, des difficultés de production mais aussi le principe des quotas mis en place par les laboratoires. Bilan : des ruptures de stocks en série. Une virée dans les pharmacies de la capitale et chez certains grossistes nous a permis d'évaluer l'ampleur du problème auquel font face quotidiennement les malades. C'est le cas du fervex, un médicament trop demandé pendant l'hiver et indiqué dans le traitement au cours des rhumes, rhinites, rhinopharyngites et des états grippaux de l'adulte et qui a disparu il y une semaine de la circulation. Contacté M Nabil Saied responsable des laboratoires UPSA nous a précisé qu'il s'agit en fait d'une rupture de stock et que le fervex est disponible et en grande quantité dans toutes les pharmacies depuis mardi dernier. Bref la situation sera débloquée au plus vite. La Pharmacie Centrale, les grossistes, les pharmaciens d'officine et secteur public et les industries pharmaceutiques mettent les bouchées doubles pour mettre fin au manque des médicaments .Donc comme l'a signalé M Idir « le citoyen doit faire confiance à toutes ces parties et s'armer d'un petit peu de patience parce que l'on fait des efforts pour venir à bout de ce problème ».