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«L'institution militairen'est ni sacrée ni au-dessus de la critique»
Affaire Ayoub Messaoudi
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 08 - 2012

...souligne Me Radhia Nasraoui, avocate de la défense
L'avocate Radhia Nasraoui a déclaré, hier, avant le démarrage de la séance d'interrogatoire de Ayoub Massaoudi, ancien conseiller du président de la République provisoire, au tribunal de première instance militaire de Tunis que «l'institution militaire n'est ni sacrée, ni au-dessus de la critique».
L'avocate de la défense de Massaoudi, jugé à l'issue d'une plainte en justice du ministère de la Défense nationale, a ajouté que le procès de son client «n'aurait pas dû être présenté aux tribunaux et qu'il aurait suffi pour la victime des déclarations de Massaoudi de répondre aux accusations».
Elle a, en outre, indiqué que l'affaire est devenue, principalement, une affaire d'«atteinte à la liberté d'expression», insistant sur la nécessité de réviser et d'amender les articles sur la base desquels ont été signifiées les accusations contre son client.
Devant les protestations d'une cinquantaine de personnes parmi les représentants de la société civile et des citoyens venus soutenir Massaoudi, Me Nasraoui a émis le souhait de voir cette affaire «s'arrêter à ce stade-là» ou être déférée devant la justice civile.
De son côté, la directrice du bureau de l'association Human Rights Watch, Amna Kallali, a indiqué, dans une déclaration à l'agence TAP, que le bureau a rendu public, hier, un communiqué dans lequel il dénonce le jugement de Ayoub Massaoudi et demande de revenir sur les accusations qui lui sont adressées.
Elle a souligné que pareils procès «ne sont pas du ressort de la justice militaire et que le tribunal militaire n'a pas le droit d'arrêter un civil».
Mme Amna Kallali juge que les hautes personnalités politiques sont, la plupart du temps, victimes de critiques des citoyens, ce qui est naturel pour des pays qui aspirent à consacrer la démocratie.
M. Ayoub Massaoudi a été interdit de voyage à la suite de déclarations dans lesquelles il a affirmé que le ministre de la Défense actuel et le général Rachid Ammar avaient caché la vérité et n'avaient pas informé à temps le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, de la décision d'extradition de Baghdadi Mahmoudi, ce qu'il a considéré comme «une trahison».
Le tribunal militaire avait accusé Massaoudi «d'atteinte à la dignité, à la renommée et au moral de l'armée», sur la base de l'article 91 du Code de la justice militaire.
Le tribunal s'est référé, aussi, à l'article 128 du Code de procédure pénale qui sanctionne toute personne qui, «par des discours publics, par voie de presse ou tous autres moyens de publicité, impute à un fonctionnaire public ou assimilé des faits illégaux en rapport avec ses fonctions, sans en établir la véracité».


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