Une conférence de presse a eu lieu jeudi 1er décembre sur une projection dédiée aux journalistes du film « Histoires Tunisiennes » à la salle Alhambra. Outre les journalistes, une équipe du film y a été présente à savoir les acteurs Maram Ben Aziza, Nejib bel Hassan, Taoufik El Ayeb, Ali Bennour et Hamdi Hadda. Les préparatifs du film, le budget consacré à la réalisation, le scénario et notamment le visa non encore abouti par le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, telles sont les points évoqués par les intervenants. Le film met en relief des histoires de personnages de la bourgeoisie. Il a été réalisé avec 300 mille dinars comme budget, en l'absence de toute aide de la part du ministère. Mme. Nadia Hfayedh, la jeune réalisatrice du film, a répondu à plusieurs questions posées sur le choix de cette catégorie bien précise de la société tunisienne : « Bien évidemment, un film ou n'importe quel projet artistique ne peut pas couvrir ou dévoiler toutes les catégories sociales. J'ai choisi de parler de ces personnes que j'ai côtoyées depuis que je suis venue vivre en Tunisie. M'absenter de mon pays pour le redécouvrir de nouveau avec ces multiples facettes, c'est un peu cela le parcours de ce film qui n'est qu'une projection cinématographique du documentaire « Singularity » que j'ai réalisé, il n y a pas longtemps». Mme. Hfayedh a ajouté qu'elle a été agréablement surprise par le casting et le professionnalisme des acteurs. De son côté, le scénariste algérien Hichem Lagua a précisé qu'il a fait un travail d'investigation avant de commencer l'élaboration du scénario : « J'ai essayé de contacter la communauté tunisienne et j'ai rencontré même les personnages réels du documentaire. Le mariage, la trahison et le divorce telles sont les problématiques vécues aujourd'hui par toutes les catégories sociales ». « Histoires Tunisiennes, peut se regarder comme un film relatant la vie colorée de personnages troublants, sur fond blanc : Tunis d'aujourd'hui et ses tourments, lumineuse et au visage châtiant. Du glamour, du luxe et du clinquant et en contrepoids la perte d'identité et la recherche de soi, la misère d'un homme et son quotidien déchirant », a précisé le producteur du film qui a parlé d'Histoires Tunisiennes 2 et peut être bien 3.