Ridha JENAYAH, Abdessatar MOUSSA, Abdelkarim HIZAOUI et Chawki TEBIB, ces quatre hommes de droits et également journalistes, ont présenté, mercredi 3 Août 2011, au siège du Syndicat National des journalistes, le nouveau projet de code de la presse. Mongi KHADRAOUI, secrétaire général du SNJT, a présenté ce nouveau code, et a réitéré l'effort fourni par différents acteurs du domaine pour défendre les droits du journaliste et assurer sa sécurité. « Ce nouveau code de la presse sera le meilleur code dans l'histoire de la presse arabe et même européenne», affirme Mongi KHADRAOUI. Il soutient que le code de la presse est un travail de groupe qui implique tous les acteurs. Le projet rédigé, d'après Mongi KHADRAOUI, durant plus de 3 mois de concertations entre l'instance nationale pour la réforme de l'information et la communication, les syndicats des journalistes, des directeurs de société de presse, et l'union tunisienne des éditeurs. Ce nouveau projet du code sera soumis après cette rencontre avec les journalistes à l'approbation du gouvernement provisoire. Abd Essatar MOUSSA affirme que l'ancien code de presse n'était pas clair pendant la période de l'ancien régime, c'est pourquoi il est obligatoire de réglementer le secteur de la presse. Il suggère que le quatrième pouvoir soit contenu dans un article de la prochaine constitution. Ridha JENAYAH, quant à lui, a mis en évidence les principaux points du nouveau texte qui sont « le renforcement des droits et des garanties des journalistes, l'accès à l'information, la confidentialité des sources et la suppression de la peine privative de liberté en matière de diffamation ». Le nouveau texte met en place une protection de la confidentialité des sources du journaliste et interdit sa poursuite pour des opinions exprimées ou informations diffusées. Chawki TEBIBE est affirmatif : « Ce nouveau projet de texte de code de la presse représente un grand changement ainsi qu'un acquis pour les journalistes tunisiens. Abdelkarim HIZAOUI soutient que ce code est une démarche de concertations avec l'implication en toute transparence des acteurs du paysage médiatique. Selon lui, cette rencontre vise à revoir avec les journalistes présents le texte relatif à la presse. Il a dit que le texte n'est qu'un essai qui peut être modifié. Chose certaine, le gouvernement n'interviendra plus dans la profession, mais le problème qui se pose selon lui, consiste à savoir comment protéger la société civile de la déviation de quelques médias ? Les quatre interlocuteurs qui ont rédigé le texte, ont soutenu qu'ils fmettront la pression sur la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique ainsi que sur le gouvernement provisoire pour que ce projet de code de la presse soit accepté en tant que nouveau code de la presse en Tunisie, après le 14 Janvier 2011. S L