Une conférence de presse a été organisée, samedi 18 février 2012, par la l'équipe de rédaction d'Al Massa avec la participation, notamment, de Nadhir Azouz son directeur et Chokri Ben Hassine, son rédacteur en Chef. L'objectif de cette conférence était d'éclaircir certains points, notamment relevés par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) qui, dans un communiqué, avait dénoncé les «écarts de l'hebdomadaire Al Massa touchant à la réputation de plusieurs personnalités» (lire notre article à ce sujet). M. Ben Hassine a revendiqué la liberté de la presse sans tutelle. Il s'est dit surtout étonné par le communiqué du SNJT qui n'a jamais, selon lui, contacté le journal. Il l'appelé, à cette occasion, à s'occuper d'autres sujets plus délicats concernant notamment la situation des journalistes dans le pays. Concernant l'affaire Abderrazak Kilani, le rédacteur en chef a expliqué que l'article voulait juste présenter le ministre aux lecteurs du journal et qu'il n'a fait que s'interroger sur certains points sans formuler aucune affirmation. Lors de cette conférence, plusieurs accusations de corruption ont été proférées à l'encontre, de PDG et de cadres de banque, d'organisations financières, de commissaires aux comptes ainsi que d'hommes d'affaires de la place. Certains cadres de la Banque centrale dont Moncef Slimi, qui est également journaliste à El Fejr, sont venus témoigner sur la corruption du secteur financier en Tunisie. Interrogé par Business News sur les documents attestant de la véracité des accusations qu'a proférées le journal dans ses colonnes, Chokri Ben Hassine a indiqué qu'Al Massa a les preuves de ce qu'il avance et que la rédaction est à la disposition de la justice et qu'elle est prête à coopérer avec le ministère public.