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Abdellatif Mekki : le président s'est contenté de lancer des accusations sans changer grand chose
Publié dans Business News le 30 - 04 - 2024

Le secrétaire général du parti « Âmal wa Injaz » (travail et réalisation), Abdellatif Mekki a considéré que le paysage médiatique était victime d'une exploitation politique. Il a, également, considéré que le manque d'éthique et de culture démocratiques était la principale lacune empêchant la réussite d'un système démocratique en Tunisie.

Invité le 30 avril 2024 à « Midi Show » d'Elyes Gharbi sur Mosaïque Fm, Abdellatif Mekki a indiqué que les conflits politiques ont empêché le changement de situation en Tunisie durant la dernière décennie. Il a affirmé que les forces démocratiques s'étaient alliées en 2013 pour faire tomber Ennahdha et non pour réformer le pays. « Il y a, aussi, la création de Nidaa Tounes… Il représente l'ancien régime… Il a été créé pour empêcher le changement et les réformes… L'erreur des dirigeants d'Ennahdha était l'alliance sans l'adoption d'un programme de réformes… Lorsqu'on a commencé à changer le système médical, les syndicalistes et les gauchistes, au lieu de militer pour un accès aux soins dans les régions, étaient les premiers à s'opposer à la loi obligeant les médecins spécialistes à travailler dans ces régions », a-t-il ajouté.
Abdellatif Mekki a estimé que cet exemple reflétait la nature des conflits purement politiques au détriment des réformes. Il a estimé que toutes les parties prenantes étaient fautives. Il a évoqué l'exemple du président de la République, Kaïs Saïed qui gouverne seul depuis bientôt trois années. Il a expliqué que ce dernier n'avait pas changé les choses et s'était contenté de lancer des accusations à l'encontre des hommes d'affaires et des opposants.
« Il y a la question du climat du pays, de l'égalité des chances, de la pression exercée sur les journalistes et les blogueurs et sur le maintien de la détention des dirigeants politiques malgré tout ce qui a été expliqué par le comité de défense sur le point légal… Le pays vit une rupture… On encourage la haine entre les classes sociales… La situation économique continue à se dégrader… Kaïs Saïed détient les pleins pouvoirs… Si j'étais à sa place, j'aurais réformé quatre ou cinq secteurs », a-t-il poursuivi.

Pour ce qui est de l'élection présidentielle, Abdellatif Mekki a expliqué que le conseil national du parti « Âmal wa Injaz » tranchera dans cette question. Il a indiqué que le parti souhaitait aller vers l'hypothèse d'un candidat faisant l'objet d'un accord au sein de l'opposition. Il a évoqué l'initiative de Ayachi Hammami à ce sujet. Il a, également, rappelé que son parti avait intégré le Front de salut national ayant décidé de militer pour garantir des élections justes et transparentes avant de se pencher sur la question de soutenir ou de présenter un candidat.
« Il y a un point qui mérite d'être abordé… Il y a ceux qui évoquent la question de présenter un candidat dès maintenant et de se retirer en cas de non garantie des conditions voulues… Notre parti penche pour cette hypothèse… Il ne s'agit pas forcément de Abdellatif Mekki… Il faut s'intéresser avant tout à la question du programme et de l'équipe du candidat… Au niveau de l'initiative de Ayachi Hammami, trois mécanismes ont été proposés pour désigner un candidat… Deux ou trois sondages, l'entente ou les grands électeurs », a-t-il dit.
Abdellatif Mekki a laissé sous-entendre qu'il était prêt à être choisi comme candidat à la présidentielle par le Front de salut national et l'initiative de Ayachi Hammami. Il a, aussi, évoqué le flou autour de la date exacte de l'élection présidentielle attendue d'ici fin 2024, mais toujours non communiquée par l'Instance supérieure indépendante pour les élections. Il a expliqué que la présidentielle devait se dérouler, théoriquement, dans cinq mois, soit en octobre 2024.


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