La Société des transports de Tunis (Transtu) a réagi à la polémique des citoyens contraints d'enjamber la porte d'un métro. La société a indiqué qu'il s'agissait d'une porte condamnée. Elle a, aussi, évoqué une hausse des actes de vandalisme visant les métros. Dans un communiqué du 24 avril 2024, la Transtu a précisé que la vidéo a été tournée au niveau de la station de Cité El Khadhra et que les citoyens avaient décidé de leur propre grès d'accéder au métro par l'ouverture d'une fenêtre brisée au niveau d'une des portes du wagon. La société a indiqué que la porte avait été volontairement verrouillée afin de garantir la sécurité des passagers. La Transtu a assuré que des agents ont été déployés afin de procéder à la fermeture des portes des wagons en panne. Elle a affirmé qu'elle renforçait de façon continue ses effectifs afin de veiller à cela. La société a indiqué qu'elle opérait selon les moyens et les ressources à sa disposition. Elle a, par la suite, expliqué que les actes de vandalisme ont enregistré une hausse significative durant la période passée. Celles-ci dépassent la capacité d'entretien et de réparation de la Transtu. Depuis le début de l'année, 55 vitres ont été endommagées entre janvier et février, 54 autres durant mars et 18 vitres jusqu'au 23 avril 2024, soit un total de 128 vitres.
Pour rappel, une vidéo portant sur la situation des transports en commun en Tunisie a massivement été partagée par les internautes. La séquence a été publiée durant la soirée du 23 avril 2024 et montre des passagers contraints à monter à bord du métro par l'espace vide là où théoriquement, une vitre était installée. La séquence montre les usagers du métro dans l'obligation d'enjamber la porte du métro afin d'y pénétrer par le cadre de la fenêtre installée au niveau de la porte du métro. Il semble que la vitre soit brisée depuis longtemps. La porte, quant à elle, est bloquée est inutilisable. Solution du côté de notre chère Transtu : autoriser la mise en circulation du wagon en question et ne pas se préoccuper de la qualité des services et du calvaire des citoyens.